Histoire moderne
Prendre la plume des Lumières au Romantisme
Pratiques de l'écrit dans l'Europe de la fin de l'époque moderne
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Des salons des Lumières aux cénacles romantiques, nombreux sont les auteurs à avoir exprimé leur rapport à la plume à la fin du long XVIIIe siècle. Acte social ou expression du for privé, les pratiques de l'écrit éclairent une période charnière de l'histoire du manuscrit, du livre et de l'édition. Quelles furent les valeurs apportées au geste de prendre la plume dans les sociétés européennes et en quoi la gamme des écritures nous informe-t-elle sur les transformations de l'époque moderne ?
L’analyse de sources en grande partie inédites a rassemblé une équipe pluridisciplinaire soucieuse de faire apparaître les aspects matériels et culturels d’une activité confrontant l’individu aux traces qu’il laissait sur le papier. Les approches méthodologiques sont ainsi centrées sur la définition par l’écriture du rapport à soi et à l’autre, à un métier ou à un milieu social dans l’Europe des Révolutions.
Introduction
Matthieu Magne
Première partie : Écrits personnels et parcours professionnels
– Pratiques de l'écrit des artisans allemands à la fin de l'époque moderne
De l’outil à la plume
Pauline Landois
– Le journal intime d’Henri Lebert, dessinateur de fabrique (1794-1862)
« Je suis né patriote »
Audrey Millet
– Le prêtre Pietro Antoniutti, médiateur culturel entre Venise et la Grande-Bretagne (années 1780-années 1820)
La plume du traducteur
Alessia Castagnino
– L’écriture de soi dans la correspondance de Louis de Beer (1777-1823)
Entre acte social et écriture littéraire
Juliette Deloye
– De l’écriture miniature et collective à la genèse de l’auteur Des juvenilia des Brontë aux figures d’écrivains au XIXe siècle
Isabelle Le Pape
– Quand l’éditeur prend la plume sous couvert de fidélité à l’auteur
Eddie Breuil
Deuxième partie : Les traces d’une présence au monde
– Entre l’opinion publique et le « tribunal de l’Histoire »
Une pratique « raisonnée » de l’écriture chez le cardinal de Bernis
Diana Curca
– « Il faut toujours écrire, même lorsqu’il n’y a rien à dire »
Pratiques épistolaires et construction en miroir dans la correspondance entre Ferdinando Galiani et Louise d’Épinay (1769-1782)
Azzurra Mauro
– La correspondance d’Isabelle de Charrière (1740-1805)
Survie et destruction des lettres comme thématiques de l’épistolière
Susan van Dijk et Maria Schouten
– Ma plume a pris le mors aux dents
Écrire, s’écrire, décrire dans la « première société » de la monarchie des Habsbourg (années 1790 – années 1830)
Matthieu Magne
– Réécritures en Révolution
Les copies autographes de la correspondance de Marie-Félix Faulcon (1758-1843)
Marjorie Alaphillipe
– Écritures mémorielles et (re)présentation de soi
Les nobles vus par eux-mêmes au crépuscule du siècle des Lumières
Michel Figeac
– Les Justine du marquis de Sade
Du conte philosophique à l’épopée romantique
Véronika Altashina
– Prendre la plume... du conteur : valeurs de l’oralité dans la prose du début du XIXe siècle
L’exemple de Mademoiselle de Scudéry d’E. T. A. Hoffmann
Victoire Feuillebois
Conclusion
Pierre-Yves Beaurepaire
Détails du produit
- Auteur(s)
- Matthieu Magne
- Collection
- Histoires croisées
- Date de parution
- 10 octobre 2019
- Nombre de pages
- 258 pages
- Format
- 16 x 24 cm
- Reliure
- Broché
- ean13
- 9782845168794
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