Révolutions au XIXe siècle
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Littérature moderne et contemporaine

Révolutions au XIXe siècle

Violence et identité

Dirigé par

François Marotin

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La chute des Capétiens, la plus vieille dynastie européenne assise sur le trône huit siècles durant, a été vécue comme un bouleversement inimaginable en France et en Europe. La décapitation du couple royal, symbole sanglant et irréversible de l'avènement du nouveau régime, vingt années de guerres révolutionnaires et impériales, sans oublier la Terreur, la Vendée, les Chouanneries, les complots réprimés dans le sang, ont mis la violence au cœur des représentations de la vie politique et sociale. La République, l’Empire affirment leur identité dans la violence des armes, mais peut-être plus profondément encore dans la violence d’idées qui, trop longtemps contenues, s’imposent au monde envers et contre tout. La violence, ce n’est plus comme auparavant la guerre. Désormais, c’est l’accoucheuse de l’histoire.

François Marotin

François Marotin était maître de conférences et professeur de littérature française à l'Université Clermont Auvergne.

En savoir plus sur François Marotin

Préface de François Marotin

Partie 1 : Le choc des identités

– Lire 1789 dans les blancs du roman sentimental
Brigitte Louichon
– Pédagogie de la violence : Mme de Genlis face aux révolutions
Nicolas Brucker
– Drame familial, drame national : Violence et identité dans Le Fils de l'émigré d’Alexandre Dumas
Barbara T. Cooper
– La violence révolutionnaire : l’épisode de Varennes
Àngels Santa

Partie 2 : De l’expiation à la recherche tranquille ou héroïque des identités nouvelles

– Identité chrétienne et sacrifice. Joseph de Maistre face à la violence révolutionnaire
Pierre Glaudes
– Des Chouans à Quatrevingt-Treize ; l’idée de progrès et l’individu historique à l’épreuve de la guerre civile
Bernard Le Drezen
– Révolution et violence dans le roman hugolien : une histoire de conviction
Sylvie Jeanneret
– Chateaubriand, l’identité en révolution
Anne-Sophie Morel
– Violence révolutionnaire et identité légitimiste sous la monarchie de Juillet : le cas de l’abbé de Genoude
Pierre Triomphe
– L’influence révolutionnaire française dans la pensée et les œuvres de Mariano Latre Juste (1770-c. 1845), professeur de droit constitutionnel
Manuel J. Peláez et Miriam Szghiri
– L’influence de la guerre d’Indépendance grecque en 1821 sur la représentation de l’altérité grecque par les voyageurs français
Antigone Samiou

Partie 3 : Nouvelles violences de l’histoire : des identités mortes aux identités du XXe siècle

– Michelet, la France et la Terreur : écriture et violence dans le Journal et la Correspondance de 1852-1853
Chaâbane Harbaoui
– Faire violence et écrire l’Histoire contre-révolutionnaire dans L’Ensorcelée de Barbey d’Aurevilly
Céline Bricault
– « Tout est emporté par la tempête » : Louis Veuillot et la Révolution de 1848
Claude Foucart
– Flaubert face à la chute du Second Empire. Étude de la correspondance des années 1870-1871
Thierry Poyet
– Une violence inouïe : la Commune dans Les Convulsions de Paris de Maxime Du Camp
Marie-France Borot
– Dostoïevski, la Commune de Paris et l’identité russe
Françoise Genevray

Détails du produit

Auteur(s)
François Marotin
Collection
Révolutions & Romantismes
Date de parution
15 novembre 2011
Nombre de pages
266 pages
Format
14 x 22 cm
Reliure
Broché
ean13
9782845164840

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